jeudi 23 mars 2023 à 19h30

Hélène Dorion et Alexis Jenni : une exploration scientifique et poétique de nos forêts

Thème : Rencontres et Débats
Librairie Millepages à Vincennes

Promenons-nous dans les bois pour une exploration poétique et scientifique de nos forêts en compagnie d'Hèlène Dorion autour de son recueil Mes forêts, aux éditions Bruno Doucey, texte au programme du BAC pour les trois prochaines années. Elle sera accompagnée d'Alexis Jenni qui a publié, Parmi les arbres, essai de vie commune, aux éditions Actes Sud (coll. Mondes Sauvages)

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Réservation indispensable dans la limite des places disponibles



Hélène Dorion est née au Québec en 1958. Elle a publié une vingtaine d’ouvrages de poésie, ainsi que des romans, des récits, des essais, qui l'ont fait connaître de part et d'autre de l'Atlantique, et qui ont été traduits dans plus de dix langues. Lauréate de nombreux prix littéraires, parmi lesquels le prix Athanase-David et le prix du Gouverneur général du Canada, elle est aujourd’hui considérée comme l’une des voix majeures de la poésie francophone.

Le mot de l'éditeur

Son nom semble la relier à une constellation, mais sa présence au monde la rend indissociable des paysages qu’elle traverse : Hélène Dorion vit environnée de lacs et de forêts, de fleuves et de rivages, de brumes de mémoire et de vastes estuaires où la pensée s’évase. Dans ce recueil écrit au cœur d’une forêt, elle fait entendre le chant de l’arbre, comme il existe un chant d’amour et des voix de plain-chant.

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Alexi Jenni est professeur agrégé de sciences naturelles. Il entame une carrière de romancier de manière tonitruante en publiant en 2011 un premier roman qui rafle le prix Goncourt, L'Art français de la guerre (Gallimard). Depuis, il publie régulièrement des romans et des essais.

Le mot de l'auteur

J’ai aimé la littérature, j’ai aimé les sciences, j’ai aimé les arbres, mais pendant des années,
je n’ai pas su allier les trois, chacun de ces amours allait son chemin, sans qu’ils ne parviennent à se croiser. Et puis un été dans les Pyrénées, marchant dans la forêt, c’est venu. J’ai eu envie de parler des arbres, parler à la fois de ce qu’ils sont et de comment nous vivons avec eux. J’ai commencé à écrire sur mon téléphone, en marchant, les gens que je croisais sur le sentier devaient me voir en citadin incapable de regarder autour de lui, alors que j’avais enfin trouvé la façon de raconter ce qui était là.